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« Je me souviens des Cahiers des Saisons, de 84, de Contemporains, du Mercure de France, de la Table Ronde, des Cahiers de la Pléiade, etc., etc., etc., … »
Obsidiane (1978-1986).
![]() Jean-Claude Caër se souvient d’Obsidiane
« Cela fait exactement 40 ans, au début de l’automne 1979, je revenais à Paris après deux ans passés dans le Finistère. J’avais travaillé tout l’été dans la ferme de mes parents et venais d’ailleurs d’acheter une jeune pouliche que j’avais appelée Loar Brun (Lune brune) et qui ne sera jamais dressée. Je revenais vivre à Paris et m’installais dans un hôtel rue des Abbesses, situé en face du numéro 50, siège de la revue Obsidiane. J’étais déjà là depuis un bon mois quand je me décidai enfin à monter les cinq étages jusqu’à l’appartement où vivait François Boddaert (et quelques amis d’Obsidiane). J’apportai des poèmes. C’est là que je rencontrai pour la première fois François Boddaert (qui devint un ami proche) et Pascal Coumes (avec lequel j’allais plus tard traduire Les Chants de Nezahualcoyotl). Je me souviens qu’ils parlaient tous deux des Khmers rouges, de Pol Pot et des dernières nouvelles du Monde. Trois de mes poèmes paraîtront en décembre 1979 dans le numéro 9 d’Obsidiane. J’intégrai un peu plus tard le comité de lecture de la revue où je rencontrai Soline Petit, ma future épouse (qui à cette époque traduisait Jose Angel Valente), Raoul Fabrègues qui revenait d’un voyage en Inde et dirigeait la collection des Cahiers d’Obsidiane, Gilles Ortlieb qui venait de traduire des poèmes d’Elytis, Anne Serre qui y fit un passage éphémère, Christine Pfau… Au début des années 1980, sous « la houlette » d’Obsidiane, apparurent la revue de philosophie Exercices de la patience, les revues Twofold (franco-anglaise) et Altaforte (hispano sud-américaine). Cela me conduisit à créer avec François Boddaert, « greffée » sur la revue, la première collection de poésie Le Petit livre avalé (qui devint plus tard Les Solitudes), titre tiré de L’Apocalypse et suggéré par Christian Gabrielle Guez Ricord. Dans cette collection furent publiés les premiers livres de Paul le Jéloux qui devint très vite membre de la revue Twofold et de Patrick Maury qui devait intégrer la revue Obsidiane dès 1983, mais aussi Musique raison ardente de Jean-Michel Franck, Rougigogne, un premier livre en prose de James Sacré… Les débuts d’une grande aventure … Je crois n’avoir rencontré Henri Thomas qu’une seule fois (en 1981 ?) lors d’une de ces réunions où les débats pouvaient s’avérer houleux, mais où les manuscrits étaient lus avec la plus grande attention. Soline, ma femme, se souvient de réunions avec Henri Thomas, de sa voix si particulière, légèrement chuintante et suave, de ses yeux qui pétillaient d’intelligence ainsi que de son humour, de son regard d’une acuité presque féroce sur les choses et le genre humain. C’est après que nous avons refusé un texte de son ami André Dhôtel (je crois, mais nous étions jeunes et intransigeants !), qu’il quitta la revue, dont il se sentait déjà un peu éloigné. C’est en tête du numéro 21 de l’hiver 1982 de la revue Obsidiane qu’on peut lire son nom suivi des mots ainsi libellés TOTEM & TABOU. Le numéro 30 (en 1986), dernier numéro d’Obsidiane, sera entièrement consacré à sa figure tutélaire, Henri Thomas. »
Jean-Claude Caër
© Jean-Claude Caër
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