- Dieu Vivant (1945-1955)
« Perspectives religieuses et philosophiques »
Paris. Éditions du Seuil. In-8 (240x ), br. [ p.] /
Trois fois par an / Trimestriel puis irrégulier
Dir. : Marcel Moré
Comité de réd. : Maurice de Gandillac, Louis Massignon, Marcel Moré /
Secr. de réd. : Pierre Leyris
27 numéros en 27 livraisons du n° 1 (Pâques 1945 [2e trim.]) au n° 27 (2e trim. 1955)
Part. : Maxime Alexandre, Georges Bataille, H. Urs von Blathasar, Léon Bloy, Buber, Pierre Burgelin, Paul Claudel, Jean Daniélou, T.S. Eliot, Maurice de Gandillac, Graham Greene, Romano Guardani, Gerard Manley Hopkins, Jean Hyppolyte, Karl Jaspers, Pierre Klossowski, Michel Leiris, Vladimir Lossky, Gabriel Marcel, Martin, Louis Massignon, Marcel Moré, Brice Parain, Père Russo, Jean-Paul Sartre, …
Trad. : […]
Bibl. : [ISSN 0983-4087. Tirage à 2050 ex. sur vélin blanc (après 20 ex. sur vélin filigrané des Papeteries Outhenin-Chalandre).
Maurice de Gandillac (1906-2006), Marcel Moré (1887-1969) et Louis Massignon (1883-1962), Pierre Leyris (1907-2001).
- Etienne Fouilloux, « Une vision eschatologique du christianisme : Dieu Vivant (1945-1955) », Revue d’Histoire de l’Église de France, n° 158, 1971, p. 47-72
- Hervé Renaudin, De l’eschatologie des cahiers "Dieu vivant" (1945-1955) à l’eschato-logique du Dieu vivant, Institut catholique de Paris. Faculté de théologie et de sciences religieuses. Cycle des études du doctorat (Paris). sous la direction de Maurice Vidal
[s.l.] : [s.n.], [s.d.], 3 vol. (1057 f.) ; 30 cm
- Jean-Pie Lapierre, DIF, p. 428-429
- Pierre Leyris, Pour mémoire. Ruminations d’un petit clerc à l’usage de ses frères humains et des vers légataires, José Corti, 2002, p. 14-17
- Jean Lacouture, Paul Flamand, éditeur. La grande aventure des Éditions du Seuil, Les Arènes, 2010, p. 59-60
- Tables [n° 1-7] in C. Hoctan, Panorama des revues à la Libération, IMEC, 2006, p. 246-249
« Je n’aime pas à me rappeler l’épisode de Dieu vivant. C’est moi qui avais donné son nom à cette revue qui ne manquait pas d’intérêt, mais qui me paraît à présent prétentieuse et pleine d’illusion. Elle n’abordait pas le christianisme par le vrai côté, celui de la souffrance et de la compassion, comme l’exprime si bien Le Voyage des Mages de T.S. Eliot ou, comme on dit maintenant le viatique des malades […] »
(Pierre Leyris, Pour mémoire, J. Corti, 2002, p. 14)
« Polytechnicien catholique, disciple de Léon Bloy (en qui il voyait l’anti-Marx, lequel lui avait été révélé dix ans plus tôt et qu’il admirait d’ailleurs) -, Marcel Moré avait adhéré au premier groupe Esprit. Mais, ami de Max Jacob, d’Antonin Artaud, de Georges Bataille, il avait fondé avec eux La Bête noire, revue proche du surréalisme. Son nom s’est depuis un demi-siècle, quasiment effacé des mémoires. Il était alors dans le monde des idées et des croyances, une sorte de mage. Touchant à la fois à Dieu et au diable, il fut au Seuil un irremplaçable agitateur d’idées. Évoquant cette époque devant ses proches et ses amis, Paul Flamand ne parlait qu’avec une sorte d’effroi révérenciel de ce Marcel Moré et de la revue Dieu vivant qu’il anima en compagnie de Massignon et qui fut l’une des sources d’inspiration du Seuil – parallèment à Esprit »
(Jean Lacouture, Paul Flamand, éditeur. La grande aventure des Éditions du Seuil, Les Arènes, 2010, p. 59-60)
[BnF : 8- R- 48329]